Se réconcilier avec Grendelbruch et son "Signal" qui le surplombe. Souvent déçus par cette pente Est en direction du Champ du Feu par les difficultés de vol, les descentes au trou sont fréquentes, les prises d'altitude aléatoires. Dommage, car le site propose une belle vue sur la vallée et la plaine du Rhin, la zone d'atterrissage est très bien pavée et quasiment plane. Pour se réconcilier donc, la nécessité est simplement d'avoir un planeur très gratteur, capable de grimper dans la première bulle venue. Il faut effectivement passer un cap d'altitude pour espérer spiraler dans des thermiques plus puissants. Idéal donc, l'EVO XL. Il enroule la première pompe croisée, même s'il faut batailler un minimum. Ensuite, une dizaine de mètres d'altitude suffisent pour balayer toute la largeur de la pente, pour chopper alors de véritables ascenseurs, comme cet après midi de mars, entre soleil, cumulus et plaques de neige. Les thermiques étaient présents tout autour du sommet, les vols possibles dans toutes les directions, et les aérofreins plus que nécessaires pour rejoindre le plancher des vaches.